Changer de syndic peut sembler complexe, mais c’est un droit des copropriétaires et une démarche essentielle lorsque la gestion en place ne répond plus aux attentes. Le Syndic de Copropriété est le pilier de la bonne gestion d’un immeuble. 

S’il manque de transparence, de réactivité ou de professionnalisme, il devient nécessaire d’envisager un remplacement. Dans cet article, nous allons détailler toutes les étapes et les précautions à prendre pour changer de syndic de copropriété de manière simple, efficace et conforme à la loi.

Pourquoi changer de syndic ?

Avant de lancer la procédure, il est important de comprendre les raisons légitimes qui poussent une copropriété à remplacer son syndic.

Manque de transparence

Une gestion peu claire des charges, une comptabilité floue ou une absence de communication régulière peuvent rapidement créer un climat de méfiance.

Défaut de réactivité

Un syndic doit intervenir rapidement en cas de problème technique ou de litige. S’il tarde à répondre, cela peut compromettre la bonne gestion.

Honoraires excessifs

Lorsque les frais facturés deviennent disproportionnés par rapport à la qualité du service rendu, il est légitime de chercher un autre prestataire.

Mauvaise gestion administrative ou technique

Des convocations d’assemblées en retard, des travaux mal suivis ou un manque de rigueur dans la tenue des archives justifient également un changement.

Étape 1 : Identifier les besoins de la copropriété

Avant de lancer une procédure de remplacement, les copropriétaires doivent définir clairement leurs attentes : meilleure communication, honoraires plus justes, gestion technique plus proactive, outils numériques modernes… Cette étape permet de sélectionner un syndic qui correspond parfaitement aux besoins.

Étape 2 : Comparer les offres de syndics

Il est conseillé de demander plusieurs devis afin de comparer :

  • Le montant des honoraires
  • Les services inclus et exclus
  • La disponibilité du gestionnaire
  • Les outils de communication mis à disposition (extranet, application mobile…)

Étape 3 : Inscrire le changement à l’ordre du jour de l’assemblée générale

Le changement de syndic doit obligatoirement être voté en assemblée générale (AG). Pour cela, l’ordre du jour doit inclure la question du renouvellement du mandat et la présentation des nouvelles propositions de contrats.

Un ou plusieurs copropriétaires peuvent demander au syndic sortant d’ajouter ce point à l’ordre du jour. En cas de refus, il est possible de convoquer une assemblée extraordinaire.

Étape 4 : Voter le nouveau syndic

Lors de l’assemblée générale, les copropriétaires votent pour ou contre le nouveau syndic. Le contrat est accepté à la majorité absolue (article 25 de la loi du 10 juillet 1965). En cas de non-obtention de cette majorité, un second vote à la majorité simple peut être organisé.

Étape 5 : Assurer la transition entre l’ancien et le nouveau syndic

Une fois le nouveau syndic élu, l’ancien dispose d’un délai légal de un mois pour transmettre les documents et fonds de la copropriété. La passation doit inclure :

  • Les archives administratives et juridiques
  • Les documents comptables
  • Les contrats en cours
  • La situation de trésorerie

Étape 6 : Vérifier la bonne prise en charge par le nouveau syndic

Le nouveau syndic doit rapidement prendre en main la gestion et se présenter aux copropriétaires. Il assure la continuité des services (maintenance, appels de charges, communication) sans interruption.

Conseils pratiques pour réussir le changement de syndic

Anticiper la démarche

Il est conseillé de préparer le remplacement plusieurs mois avant la fin du mandat du syndic sortant.

Communiquer entre copropriétaires

Une bonne concertation évite les désaccords et renforce le choix collectif.

Choisir un syndic professionnel reconnu

Faire appel à un syndic expérimenté et transparent, comme NOVASYND, garantit une transition fluide.

Les erreurs à éviter

  • Attendre le dernier moment pour chercher un remplaçant
  • Ne pas comparer suffisamment d’offres
  • Ne pas vérifier la réputation et les références du nouveau syndic
  • Oublier de formaliser correctement la décision en AG

Conclusion

Changer de syndic n’est pas une tâche insurmontable. En suivant une démarche structurée, les copropriétaires peuvent assurer une transition fluide et sereine. Les missions principales du syndic étant cruciales pour la gestion de l’immeuble, il est important de confier ce rôle à un professionnel compétent, transparent et à l’écoute.

FAQ – Changer de syndic de copropriété

Est-il possible de changer de syndic avant la fin du mandat ?

Oui, mais cela doit se faire en assemblée générale. Une révocation anticipée nécessite un motif légitime et un vote conforme aux règles de majorité.

Combien de temps prend un changement de syndic ?

La procédure peut prendre entre 1 et 3 mois, en fonction de la convocation de l’assemblée et de la transmission des documents.

Qui peut proposer un nouveau syndic ?

Tout copropriétaire peut soumettre une proposition de contrat à inscrire à l’ordre du jour.

Que se passe-t-il si aucun nouveau syndic n’est élu ?

La copropriété reste gérée par le syndic actuel jusqu’à la prochaine assemblée générale, mais cela peut fragiliser la gestion.

Pourquoi choisir un syndic professionnel comme NOVASYND ?

Parce qu’il offre une gestion transparente, des outils modernes et une disponibilité optimale pour répondre aux besoins de chaque copropriété.

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